Au terme des neuf derniers mois, le chiffre d’affaires de la société pétrolière française s’est tassé de 18% par rapport à la même période en 2022. Le chiffre d’affaires consolidé du groupe en a pâti pour s’établir à -2%, notamment en raison d’un prix de vente moyen de l’huile en forte baisse.
Au Gabon, Maurel & Prom l’assure, les changements politiques intervenus fin août dernier «n’ont entraîné aucune perturbation sur les opérations du Groupe dans le pays. Ni la production sur le site d’Ezanga, ni les activités au siège de Port-Gentil n’ont été affectées». Ce qui lui a permis de poursuivre ses activités et d’enregistrer une production d’huile en part M&P (80%) sur le permis Ezanga de 15 710 b/j pour les neuf premiers mois de 2023, en augmentation de 10% par rapport à 2022.
Cette situation n’a pour autant pas permis l’embellie du chiffre d’affaires de la société pétrolière et gazière. Celui-ci s’établit à 332 millions de dollars sur la période, soit un recul de 18% par rapport au 3e trimestre 2022 (403 millions de dollars). Le chiffre d’affaires consolidé du groupe en a d’ailleurs pâti pour s’établir à 495 millions de dollars contre 506 l’an dernier, soit une variation de -2%. En cause, un prix de vente moyen de l’huile parti de 105,5 dollars par baril en 2022 à 77,8 à fin septembre 2023, soit une baisse de 26%.
Au Gabon, durant les neuf premiers mois de l’année en cours, Maurel & Prom a également fait «une petite découverte» sur la structure d’Ezal qui a immédiatement été raccordée et mise en production. Un puits injecteur a été foré en séquence pour compléter le développement, informe la société ce jeudi 19 octobre.