Gabon/Religion : les femmes musulmanes disent non à la politisation de l’islam

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Publié le lundi 9 octobre 2023 | Agence Gabonaise de Presse

© Gabon Review par DR
Ramadan : les musulmans du Gabon ont célébré la fête du Ramadan marquant la fin d’un mois de jeûne et de privation.
6 juillet 2016, Esplanade de la Mosqué Hassan II.

Le dimanche 8 octobre 2023, à la mosquée Hassan II de Libreville, la Fédération des Associations des femmes musulmanes du Gabon a fait une déclaration pour interpeller les plus hautes autorités sur la situation qui prévaut au sein de cette communauté, et inviter l’équipe sortante du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon à passer le flambeau à la nouvelle équipe sans contestation, avec à sa tête le président l’imam Benyamin Andjoua Obolo.

Désigné à l’unanimité par ses pairs et même avec le soutien de la communauté musulmane et la population du Gabon dans sa majorité, le nouveau président du Conseil supérieur des Affaires islamiques du Gabon (CSAIG), l’imam Benyamin Andjoua Obolo a dévoilé récemment son bureau et l’équipe qui l’accompagneront dans cette lourde mission afin de redynamiser l’islam au Gabon.

En présence des médias, la Fédération des Associations des femmes musulmanes du Gabon (FAFMG) a fait une déclaration ce week-end pour réitérer son soutien au nouveau chef de la communauté musulmane du Gabon, comptant également sur lui pour mettre la religion au-dessus des considérations partisanes, des intérêts personnels, etc.

Afin que cette communauté retrouve sa dignité, ces dernières ont, avec engagement et détermination, demandé à l’équipe sortante de passer le flambeau à la nouvelle équipe sans contestation, selon les principes intangibles de l’Islam contenus dans le Coran et la Sunnah (les récits prophétiques).

Dans sa déclaration, la Fédération des Associations des femmes musulmanes du Gabon a appelé l’imam destitué, Ismaël Oceni Ossa, a prendre part à la passation de charge du nouveau président du Csaig, dans l’optique de redorer l’image de cette communauté, de cette confession religieuse reconnue, digne et respectable.

Une procédure qui, selon ces femmes réunies, devrait engendrer un climat de paix et de responsabilité entre tous. «Nous disons non à la politisation de l’islam, non à l’égoïsme, non à l’instrumentalisation, non au fanatisme et au déni de la réalité», ont-elles déclaré.

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