Libreville – Ce vendredi 6 octobre 2023, le secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), Paul Moussavou Mombo, a ouvert les travaux du séminaire organisé du 6 au 7 octobre 2023, sur » la Zone économique spéciale de Nkok et le pouvoir d’achat des travailleurs « , au cours d’une cérémonie officielle, à Libreville.
Avec la participation active des responsables des syndicats d’entreprise et les délégués du personnel, près de 100 participants prennent part au séminaire de formation sur le thème : » la Zone économique spéciale de Nkok et le pouvoir d’achat des travailleurs « , organisé par la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), depuis ce matin jusqu’à demain, au siège de l’institution.
» L’objet de notre rencontre du jour est le renforcement des capacités de nos membres pour mieux comprendre et saisir les opportunités qu’offre la Zone économique spéciale de Nkok. Conscient de l’importance de la formation dans le programme des activités de la Cosyga, je ne doute pas un instant, que vous en tirerez le maximum de profit « , a déclaré le secrétaire général adjoint, Paul Moussavou Mombo, à l’ouverture des travaux.
Ce séminaire de renforcement des capacités s’articulera les généralité sur les Zones Franches, origine, définitions et autres ; les spécificités, les caractéristiques des Zones Franches du Gabon (04) et les différents textes ; la Zone de Nkok, spécificité du Bois ; les problèmes emergents, le pouvoir d’achat des travailleurs (Types d’emplois, les salaires, la rémunération…) ; les recommandations et les conclusions.
Pendant cette session de formation de deux jours, les participants de Libreville et ceux venus de l’intérieur du pays, vont échanger sur les fondamentaux, s’instruire et analyser les contours d’une zone franche. Aussi, de cerner toutes les problématiques liées à son fonctionnement.
Selon le conférencier Jean De Dieu Moussodou, expert en économie et des finances, l’objectif étant de sensibiliser les différents acteurs impliqués dans l’action syndicale et politique sur le concept de zone économique spéciale qui est un véritable levier pour le développement économique d’un pays et un instrument pour attirer les investisseurs.
Dans son exposé, il a défini la ZES, comme une zone franche, avec ses caractéristiques c’est-à-dire un territoire délimité et certains avantages douaniers et incitation fiscale. » L’État cède une partie de son territoire et y accorde des facilités aux entreprises qui s’y installent. Actuellement, il y a plus de 6000 ZES à travers le monde et 2500 en Chine « , a-t-il expliqué, avant de faire l’historique des zones franches dans le monde.
Pour l’expert, la capacité du Gabon à tirer parti des avantages des ZES dépendra de plusieurs facteurs exogènes et endogènes, dont la capacité à concevoir et mettre en œuvre des stratégies nationales et des politiques cohérentes en matière d’industrialisation, mais également à assurer le développement des infrastructures.
« L’appropriation va au-delà des décideurs, il englobe la communauté des affaires, les groupes de travailleurs et, en fait, les hommes et les femmes ordinaires« , a indiqué Jean De Dieu Moussodou.