Deuxième et dernier jour, ce jeudi 3 juillet, de la conférence d’Accra, au Ghana, consacrée à la lutte contre la propagation du virus Ebola. Une réunion convoquée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’intention de 11 pays d’Afrique de l’Ouest. Trois d’entre eux sont actuellement affectés par la plus grave épidémie de fièvre hémorragique depuis l’apparition de la maladie chez l’Homme, il y a 38 ans.
Il faudra encore plusieurs semaines avant de pouvoir maîtriser totalement le virus Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Les conférenciers réunis dans la capitale ghanéenne ont fait ce constat hier, mercredi. Pour le sous-directeur général de l’OMS chargé de la sécurité sanitaire, Keiji Fukuda, cette épidémie doit être stoppée.
Ce ne sera pas tout de suite, disent certains conférenciers, qui soulèvent le problème que posent par exemple les rites funéraires, soulignant que lorsqu’un décès survient à cause du virus Ebola, il est difficile de convaincre la famille du défunt qu’elle doit le pleurer et l’accompagner sans l’approcher.... suite de l'article sur RFI