Après une suspension des cours suite à de nombreux incidents survenus au sein de l'Université Omar Bongo, les cours ont repris lundi 30 juin.
Les cours ont repris timidement lundi 30 juin dernier à l'Université Omar Bongo Ondimba (UOB). Après de nombreux mouvements d’humeur, des exclusions d’étudiants décrétées au sein de la Faculté de Droit et Sciences Humaines (FDSE) et de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH), sans oublier la décision des membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) d'interrompre les cours, le calme semble être revenu.
En effet, les conditions exigées par les enseignants du Snec pour la reprise des cours étaient la préservation du périmètre académique de toute revendication politique et l’assurance de conditions de sécurité optimales au sein de l'UOB après les nombreux actes de violence qui y ont été enregistrés.
« Il est nécessaire de débarrasser l'espace universitaire de certaines activités comme la politique, afin que l'université puisse se recentrer sur la mission qui lui est assignée. Il faut que les uns et les autres comprennent que si nous voulons la qualité, l'excellence, il y a des sacrifices importants à faire. Il faut donc revisiter nos relations avec les étudiants, changer d'attitude les uns vis à vis des autres et construire une véritable corporation, car nous sommes seuls sans corporation », a souligné l'un des membres du Snec lors de leur assemblée générale.
Cette rencontre entre le recteur de l’UOB, Louis Ropivia et les membres du Snec a donc abouti sur des promesses qui ont conditionné cette reprise des cours.