Le Gabon s’est endetté à hauteur de 40 milliards de francs CFA pour l’aménagement des circuits d’écroulement des eaux de Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre-Nouvelle.
40 milliards de francs CFA, c’est le montant emprunté par le Gabon auprès de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), pour financer l’aménagement de trois bassins versants de Libreville ainsi que le Plan complet de réinstallation (PCR) des personnes affectées par ce projet.
A la faveur d’une récente communication devant les sénateurs membres de la commission des Finances, du budget et des comptes économiques, le ministre délégué à l’Economie s’est longuement expliqué sur la question de l’évacuation des eaux usées et pluviales auquel à Libreville. «(C’est) une difficulté qui n’a eu de cesse de d’occasionner des problèmes de santé, des dégâts matériels d’équipements collectifs, de biens privés et de biens de production, ainsi qu’un ralentissement général des activités. Ce qui constitue un frein au développement humain», a dit Marcellin Agaya.
Selon lui, l’opération d’aménagement des trois bassins versants de Gué-Gué, Lowé-IAI et Terre-Nouvelle implique le déplacement de près de 7000 personnes vivant autour des espaces concernés par le projet. «Le projet consiste en la réalisation des travaux nécessaires à la viabilisation du site relogement et la construction des habitations et des équipements collectifs utiles à la vie quotidienne des citoyens», a expliqué le ministre.
C’est du reste l’ambition poursuivie par le PCR qui prévoit la construction de 930 logements dont 132 logements de 4 chambres, 300 logements de 3 chambres et 498 logements de deux chambres ainsi que des équipements collectifs à Nkoltang, dans la zone d’Ayeme-Plaine, dans le deuxième arrondissement de la commune de Ntoum.
Pour rappel, un bassin versant est un territoire qui draine l’ensemble de ses eaux vers un exutoire commun, cours d’eau ou mer. Une solution efficace pour parer aux inondations ? Affaire à suivre….