Le procureur de la République, près le tribunal de première instance de Libreville, André-Patrick Roponat, a démenti ce jeudi soir, le déferrement de plusieurs proches collaborateurs de l’ancien chef d’Etat, Ali Bongo Ondimba, dont son fils Noureddin Bongo Valentin, son porte-parole Jessye Ella Ekogha et bien d’autres arrêtés récemment par les autorités de la transition pour la restauration des institutions.
« Dans les réseaux sociaux, on a dit que les personnes arrêtées ont été déférées aujourd’hui. C’est pas avéré, il n’en est rien. C’est une intox. Le déferrement pourrait se faire la semaine prochaine, le temps d’éclairer des zones d’ombres », a réagi le procureur de la République, près le tribunal de première instance de Libreville, André-Patrick Roponat, lors d’un échange avec un journaliste de l’Agence gabonaise de presse (AGP).
D’ailleurs, le procureur de la République avait indiqué dans les colonnes du Bi-hebdomadaire du journal » Gabon Matin « , du 14 au 17 septembre, que la traque des personnes impliquées dans les détournements présumés de deniers publics, concussion, trafics de stupéfiants, blanchiments des capitaux, etc., se poursuit actuellement.
Depuis ce jeudi, la rumeur sur le déferrement de Noureddin Bongo Valentin, Ian Ghislain Ngoulou, Salifou Oceni et son frère Oceni, Jessye Ella Ekogha, Cyriaque Mvouradjami, Steeve Nzegho Dieko au parquet de Libreville, déferrés aujourd’hui à la prison centrale de Libreville, fait le tour des réseaux sociaux.