Lancée le 7 mai dernier, la tournée des sites et services initiée par le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques s’est achevée le 1er juillet par l’ARSEE et la Société de patrimoine.
Le ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques a bouclé, le 1er juillet dernier, la tournée des sites et services sous sa tutelle dans la province de l’Estuaire. Des postes de Bisségué et d’Agondjé, en passant par la centrale d’Owendo et les sites de Tchimbélé, Kinguélé puis les usines de N’toum, Désiré Guedon a dit avoir fondé sa tournée sur un seul objectif : «Palper l’impact social (des) différents ouvrages dans la vie des populations environnantes».
Pour ce faire, il lui fallait également «rencontrer les hommes et les femmes qui exercent au sein du département ministériel, à travers les services centraux et les entités sous tutelle». Aussi, pour mettre un terme à cette tournée dans les sites de production, de transport et de distribution-commercialisation d’eau et d’électricité, il est allé s’enquérir du fonctionnement et des difficultés auxquelles sont soumis les agents de l’Agence de régulation de l’eau potable et de l’énergie électrique (ARSEE) et la Société de patrimoine, du service public, de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement. Si les différentes réunions organisées avec les agents et leurs responsables se sont achevées sur une note d’espoir, les discussions ont tout de même laissé entrevoir quelques difficultés, notamment s’agissant des effectifs, du financement et de la communication, particulièrement la vulgarisation des missions assignées aux deux structures.
En effet, l’ARSEE, chargée d’assurer la régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique, veille, entre autres, au respect et à la protection des intérêts des usagers et des opérateurs titulaires de contrats, ainsi que de la qualité du service de ces derniers. D’un autre côté, la Société de patrimoine quant à elle, apparaît comme «l’instrument de mise en œuvre de la politique d’exploitation et de conservation de l’ensemble des équipements en matière d’énergie électrique et d’eau potable, et de l’assainissement». Chargée de la production, du transport et de la distribution de l’énergie électrique, la structure, mise en place en décembre 2011, est aussi peu connue que l’ARSEE, plus vielle d’un an pourtant.
Désireux d’apporter des éléments de réponse à l’épineux problème de l’accès à l’eau courante, Désiré Guedon s’est voulu aussi véridique que prudent. Pour lui, s’il est mensonger de garantir aux populations que les problèmes cesseront d’exister, il n’en demeure pas moins que l’administration dont il la charge promet de «se rassurer que derrière, il y a du travail qui se fait, en vue de remédier notamment aux coupures d’eau et d’électricité». D’ores et déjà, il enjoint ses services de «faire en sorte que si les mêmes coupures surviennent pour des raisons techniques difficilement prévisibles, celles-ci mettent beaucoup moins de temps que d’habitude». Pour l’heure, il s’est dit ouvert aux propositions des différentes responsables des sites et services pour un meilleur rendement.