Au terme de l'assemblée générale convoquée samedi 28 juin 2014, les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) qui ont stigmatisé le mutisme du gouvernement face à leurs revendications, ont menacé d'entrer en grève illimitée dans les tous prochains jours. Estimant que le gouvernement continue à entretenir le flou et tarde à donner des réponses à leurs revendications, les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) réunis samedi 29 juin 2014 à Libreville, ont menacé d'entrer en grève illimitée dans les jours à venir.
« Quatre points contenus dans notre cahier de charges ne sont pas toujours satisfaits. Notamment, le respect du protocole d'accord, la gouvernance universitaire, l'ilôt d'Angondjé et les salaires coupés de nos quatre collègues qui ne sont pas toujours rétablis. Ce sont les principales insuffisances que nous avons relevé, mais pour lesquels nous n’avons pas pu prendre de décision, faute de quorum », a dénoncé Jean Remy Yama, le président du Snec.
Après trois mois de négociations infructueuses avec le gouvernement, les membres du Snec se disent prêts à entamer une nouvelle grève générale.
« Si l'ensemble de nos membres avaient été présents à cette rencontre, nous aurions pu entrer en grève », a poursuivi Jean Remy Yama.
Les cours pourraient être à nouveau suspendus au sein des universités et grandes écoles du pays malgré leur reprise timide lundi 30 juin 2014 à l'Université Omar Bongo.
Seule l'assemblée générale prévue ce jeudi 3 juillet à l'UOB devrait déterminer la suite des évènements.