Premier secrétaire général adjoint du Parti democrate gabonais (PDG), Luc Oyoubi a exprimé la volonté du PDG à ne point protester ou demander la libération des membres emprisonnés du PDG, lors d'une interview accordée à RFI, a-t-on appris.
Selon Luc Oyoubi, la libération du président a été une satisfaction pour le PDG. "Mais par rapport aux autres personnes incarcérées, le débat n’a vraiment pas eu lieu, donc personne n’a proposé qu’il y ait un mot pour les autres" a-t-il fait savoir, en raison, "que le travail qui était fait par ces jeunes aux côtés du président n’était pas bien apprécié, n’était pas approuvé par beaucoup de militants. Ils ont eu un rôle aussi bien au niveau de l’État que du parti qui n’était pas du tout celui que les militants attendaient" a-t-il signifié.
Luc Oyoubi, s'est indigné de constater que sur le terrain, comme en faisait-il partit (NDLR), "on a vu nos candidats trimer, on a vu nos candidats en difficulté, parce qu’ils n’ont pas eu autant de moyens que, par exemple, en 2018. Et lorsqu’à la fin vous découvrez que des gens ont stocké de l’argent dans leur maison, alors qu’on avait besoin de cet argent pour se battre sur le terrain, ceci ne peut pas rencontrer l’assentiment des militants de base".
Le PDG a été déchu du siège présidentielle le 30 août dernier par la comité pour la transition et de la restitution des institutions avec à sa tête Brice Oligui Nguema. Cette prise du pouvoir par les militaires a débouché sur l'arrestation des fils Bongo et d'autres membres du gouvernement, qui possédaient des milliards en FCFA et devise étrangère à leur domicile.
Ces derniers sont accusés d'abus du pouvoir, falsification de la signature du président Ali Bongo et détournement de denier public.