À la suite de l’annonce faite récemment par le président de la Transition liée à la mise en place du Club de Libreville en vue du règlement de la dette intérieure, l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) rappelle que l’État doit aussi de l’argent à ses membres : plus de 1,6 milliard de francs CFA.
Annoncé par le président de la Transition comme une des quatre propositions faites par la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) dont la matérialisation devrait être effective en priorité, le règlement de la dette intérieure n’intéresse pas que les patrons de boîtes ayant bénéficié des marchés publics. Dans le domaine du sport, l’État gabonais a également de grosses ardoises, et les footballeurs font partie de ses créanciers. Ils réclament leur dû.
Dans son communiqué daté du 6 septembre sanctionnant les rencontres organisées cette semaine à son siège de Libreville avec ses délégués (hommes et femmes) et ses membres, l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG) arrête à 1 677 030 000 francs CFA la dette de l’État à l’endroit des joueurs. Réclamant «le règlement définitif» de cette dette, l’organisation présidée par l’ancien international gabonais Rémy Ebanega a lancé mercredi les démarches auprès des autorités. Nul doute que ce dossier sera un des premiers soumis à Stéphane Zeng, nommé dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 septembre conseiller spécial du président de la Transition au Sport et à la Culture.
Le nouveau collaborateur du général Brice Clotaire Oligui Nguema et le futur ministre des Sports devront également pencher sur l’application des résolutions issues de la taskforce du National-Foot de 2021, l’élaboration et l’application du Contrat standard des footballeuses participant au championnat de la Linaffem et sur l’amélioration des conditions de traitement des footballeuses de l’équipe nationale A. Mais beaucoup d’autres dossiers les attendent.