Le président du parti Les Démocrates et ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, se trouvant depuis près d’un an en résidence surveillée, a recouvré sa liberté, le 6 septembre, suite à la décision du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Un jour avant, il avait exprimé sa volonté de libérer tous les «prisonniers d’opinion».
L’assignation à résidence du président du parti de l’opposition «Les démocrates», Guy Nzouba-Ndama, a été levée, le 6 septembre, par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). Privé de liberté depuis septembre 2022, à la suite de son interpellation à Kabala, dans la province du Haut-Ogooué, avec des valises contenant 1,190 milliard de francs, cet ancien président de l’Assemblée nationale a recouvré sa liberté grâce à au président de transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le président de Les Démocrates avait fait l’objet d’une arrestation pour des chefs d’accusation portants sur le «blanchiment de capitaux, association de malfaiteurs, corruption active, d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation et intelligence avec une puissance étrangère». Il avait été interpellé avec des valises contenant des billets de banque d’une valeur totale de 1,190 milliards de francs CFA alors qu’il revenait du Congo Brazzaville. Après près d’une année en assignation, il est donc de nouveau un citoyen libre.
Sauf que cette affaire a donné l’occasion à l’ancien régime de Libreville de l’empêcher de se présenter à la dernière élection présidentielle. Un scrutin d’août 2023 annoncé remporté par le président sortant, Ali Bongo Ondimba. Or selon le général Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la transition, ces résultats ont été «tronqués».
Par l’entremise de l’un de ses vice-présidents, Philippe Nzengue Mayila, son parti a apporté «son soutien total» au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).