Organisé à l’initiative de l’UJPDG pour permettre au jeunes de mieux cerner les dangers des stupéfiants, "l’arbre à palabre" a été une vraie réussite au regard des échanges et des témoignages qui ont été faits au cours de cette cérémonie.
En Afrique, l’arbre à palabres est un lieu traditionnel de rassemblement, à l'ombre duquel on s'exprime sur la vie en société. C’est ce cadre que les jeunes de l’Union des Jeunes du Parti Démocratique Gabonais (UJPDG) emmené par son infatigable délégué national Amos Vivien PEA, ont tenu à créer dans l’hémicycle de l’assemblée nationale.
On pouvait non seulement noter la présence de plusieurs jeunes venus prendre une part active à ce rendez-vous d’échanges mais aussi des experts, des politiques, des artistes et les responsables de police.
Des anciens consommateurs de drogue, à l’image de Curtis, ont voulu témoigner à visage découvert pour montrer aux autres jeunes que le phénomène est réel et qu’il existe bel et bien dans la société gabonaise. Un témoignage dissuasif pour l’assistance, qui a permis de comprendre que les raisons de la prise de la drogue ne sont pas nécessairement liées à un milieu social particulier.
En effet, Curtis dit appartenir à une famille aisée et qu’il serait rentré, par simple curiosité dans le cycle infernal de la drogue. Il pensait que c’est cela qui rendait ces aînés assez bouillant lorsqu’ils s’exprimaient en public ou face aux femmes.
Les experts quant à eux ont apporté leur contribution dans l’explication des typologies de drogue existantes. Il ressort selon, le Docteur MBOUGOU MABIALA, le directeur général du programme santé mental, qu’il est identifié quatre types de drogue : les drogues sédatives, les drogues psycho-analeptiques stimulant, les psychodysleptiques (qui perturbent le fonctionnement mental) et les drogues dites licites comme l’alcool et la cigarette qui ont également des effets nocifs dans l’organisme.
Les jeunes se sont exprimés sans tabou et sans censure ce qui a permis aux autorités présentes de se faire une idée des attentes de la jeunesse dans la lutte contre ce fléau.
Cette cérémonie a été d’un apport important chez les jeunes. L’idée d’un arbre à palabre pourrait être la solution pour une sensibilisation efficace pour d’autres fléaux.