Rencontre président de la Transition/médias : la formation en bonne place des priorités

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Publié le dimanche 3 septembre 2023 | Agence Gabonaise de Presse

© Agence Gabonaise de Presse par DR
Hermine Otounga Souna, directeur générale du ministère de la Communication

Au rang des priorités dans le secteur de la communication, évoquées lors de la rencontre de ce samedi, entre le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma, avec les médias nationaux et internationaux, s’inscrit la formation des personnels. Un impératif relevé par la directrice générale de la communication, Hermine Otounga Souna.

Secteur en perpétuelle mutation, la communication, 4ème pouvoir, comme l’a si bien signifié le président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, la formation des hommes et femmes des médias s’impose et s’avère une nécessité certaine de l’heure.

La directrice générale de la communication n’a pas manqué de le relever, lors de son plaidoyer face au nouveau dirigeant du pays. Une proposition qui a rencontré l’assentiment du président de la transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma.

Outre l’organisation des concours, comme par le passé, consécutivement en 2006, 2007, 2010, pour ne citer que ces années, en faveur des bacheliers et l’envoie en stage de formation des fonctionnaires du secteur communication, la relance de ces deux procédés s’impose actuellement. Notamment l’envoie en stage des agents publics de l’État, dans des écoles de communication et les concours pour les bacheliers désireux d’exercer dans ce domaine.

En effet, depuis le gel des stages des fonctionnaires en 2017/2018 à ce jour, la presse est restée en marge des évolutions dans ce secteur.

Aussi, la migration dans le numérique s’est faite sans les communicateurs du fait, entre autres, de ce gel de formation qui a paralysé le secteur en général et singulièrement, les carrières. Une situation qui n’a pas favorisé l’essor de la communication et l’épanouissement des personnels y exerçant.

Au regard de cette paralysie du secteur en terme de formation, vivement que l’invite du président de la transition, de matérialiser cette nécessité de formation, par la transmission des dossiers y relatifs, se fasse le plus tôt possible et dans les règles de l’art. Car, bon nombre de communicateurs aspirent à une formation de qualité, fonctionnaires, contractuels et les jeunes désireux de s’orienter dans ledit secteur. Entre autres domaines, la pratique et la maîtrise des langues internationales dont l’anglais est un impératif pour un communicateur, journaliste, technicien, etc.

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