La junte, qui avait annoncé après le putsch l’arrestation de hauts dignitaires du régime Bongo. Ils étaient accusés de « haute trahison contre les institutions », « détournement massif des deniers publics », « malversation financière internationale en bande organisée », « faux et usage de faux », « falsification de la signature du président », « corruption active » ou encore « trafic de stupéfiants ». Une enquête avait été ouverte et visiblement, les autorités le font savoir.
Des vidéos ont commencé à être diffusées, notamment sur les médias publics. On y voit par exemple Ian Ghislain Ngoulou, ex-directeur de cabinet de Nourredin Bongo, le fils du président déchu, aux côtés de Nourredin Bongo lui-même. Tous deux l’air abattu. On y voit des images de sacs et valises remplis de billets.
Interrogé, Ian Ghislain reconnaît que l’argent était dans son salon, il explique qu’il s’agit de fonds de campagne. Mais il ne connaît pas la somme totale ni d’où l’argent vient. Agacé par les questions, il stoppe ensuite l’entretien. La presse parle de quatre milliards de francs CFA.... suite de l'article sur RFI