Au lendemain du coup d’État, les militaires font face à la pression. À l’international, l’Union africaine a suspendu de l’organisation le Gabon. Et à l’intérieur, l’opposition radicale revendique la victoire à la présidentielle et demande aux militaires de reprendre le décompte des voix.
Après avoir félicité l’armée pour avoir évité au pays un nouveau « coup d’État électoral », la plateforme de l’opposition radicale alternance 2023 demande aux militaires de poursuivre la compilation des résultats de l’élection présidentielle remportée, selon elle, par son candidat, Albert Ondo Ossa. « Au terme de ce processus qui devrait se poursuivre sous la supervision de nos forces armées, le professeur Albert Ondo Ossa verra sa victoire dans les urnes officialisée », assure Mike Joktane, membre de la plateforme.
Paul Marie Gondjout, président de l’Union nationale unie, pense que le coup d’État est un pain béni pour reformer les institutions : « Comme on dit, à chaque chose malheur est bon et je pense qu’il faut saisir les opportunités quand elles se présentent à vous ».... suite de l'article sur RFI