L’annonce de l’annulation des scrutins du 26 août 2023 suivi de la dissolution des institutions politiques gabonaise par un comité de transition conduit par le chef de la garde républicaine, Brice Oligui, Cela a fait tomber la dynastie des Bongo au pouvoir depuis 55 ans.
Une domination politique qui a valu au Bongo d’acquérir de nombreux biens luxueux dans plusieurs pays, notamment en France comme dévoile le journal la Libération.
Selon les informations, Les Bongo posséderaient une série de biens, au nombre de 28, qui serait estimé à près de 185 millions d’euros qui en a fait l’objet d’une saisie pénale, au sein de la capitale française. Situés dans des quartiers huppés de Paris, ces biens, qualifiés de "biens d’exception" par les agents immobiliers, sont principalement localisés dans des adresses prestigieuses.
Parmi les propriétés concernées figure un vaste hôtel particulier de plus de 5 400 mètres carrés, datant de 1708 et situé dans le quartier des ministères et des ambassades, rue de l’Université, dans le VIIe arrondissement de Paris. Des appartements somptueux sont également répartis dans des artères prisées de la ville, telles que la rue François-Ier, l’avenue Victor-Hugo, le boulevard Lannes, ou encore l’incontournable avenue Foch.
Ces biens de grande valeur ne sont pas exclusivement concentrés dans les quartiers chics du triangle d’or, mais s’étendent également vers d’autres endroits prestigieux de la capitale, tels que le XVIe arrondissement, la rue Dosne et la rue de la Baume. De plus, des propriétés ont été acquises dans le XVe arrondissement, ainsi qu’à Nice sur la Côte d’Azur.
Rappelons qu’ à l’issue de cette tentative de coup d’Etat, Le président Bongo est a assignée en résidence surveillé et plusieurs de ses proches et collaborateurs ont été mis aux arrêts, notamment son fils, Noureddin Bongo valentin pour haute trahison et de falsification de la signature du président Bongo, de faux et usage de faux, de trafic de stupéfiants, de détournements massifs de fonds publics.