Bitam/Élections générales 2023 : les candidats de l’opposition renoncent à briguer les suffrages

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Publié le lundi 21 aout 2023 | Agence Gabonaise de Presse

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Bitam/Élections générales 2023 : les candidats de l’opposition renoncent à briguer les suffrages

Bitam – Les candidats de l’opposition et de la société civile, aux élections législatives, membres de la plateforme « Alternance 2023 » ont annoncé, ce dimanche août à Bitam, renoncer à briguer les suffrages des électeurs le 26 août prochain.

L’annonce a été faite au cours du lancement officielle d’ouverture de campagne de cette plateforme politique au district de Meyo-Kye.

‘’Nous ici présents candidats investis par nos partis politiques et celui membre de la société civile, déclarons ce jour, renoncer à nos candidatures aux élections législatives sur les sièges de la commune de Bitam et du département du Ntem 1 Mveze, à la suite de l’accord intervenu en faveur du Pr. Albert Ondo Ossa, comme candidat consensuel du groupe « Alternance 2023 » dont nos partis sont affiliés’’, a déclaré Fred Memine Me Zue, candidat démissionnaire pour le compte du parti politique « Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction » (REAGIR).

Ce dernier a lancé un appel solennel en faveur des électeurs et de l’ensemble des populations du département, afin qu’ils portent désormais tous leurs suffrages sur Albert Ondo Ossa, le candidat consensuel de l’opposition pour l’élection présidentielle.

Il en est de même pour Blandine Obone Ebang, épouse Beka, candidate du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) au 2éme siège du département du Ntem Mveze 1 ; Dieudonné Ndemezo’o, candidat de la société civile au siège unique de la commune de Bitam et Nordanie Asoumou Ndong, candidat de l’Alliance Ndong Sima, sur ce même siège.

Dans son mot circonstanciel, Fred Memine Me Zue a dressé un réquisitoire sévère de la situation, peu gratifiante, dans laquelle se trouverait le Gabon. Pour lui le Gabon a besoin de l’expertise requise y compris des étrangers pour faire fonctionner son économie.

Toutefois, il n’est pas question d’associer les étrangers à l’exercice du pouvoir au détriment des nationaux. ‘’Cela ne se voit nulle part ailleurs ! ‘’ s’est-il indigné

Pour sa part, Mgr, Bernard Asseko Mve, intervenant en sa qualité d’acteur de la société civile membre de la plateforme alternance 2023 et son rôle de prêtre engagé, a relevé que l’état de santé physique visible du président de la République, Ali Bongo Ondimba, ne lui, permet plus d’exercer les lourdes charges de chef de l’Etat.

‘’Que peut-il offrir aux Gabonais dans son état de santé alors qu’il n’a pu le faire pendant qu’il était en, forme ? Le Gabon doit renaître et je puis vous l’assurer, au soir du 26 août, Ali Bongo Ondimba sera battu KO par Albert Ondo Ossa’’, a-t-il déclaré.

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