À travers un communiqué le 19 août, la Haute autorité de la communication a invité les acteurs politiques profitant de la tribune qu’elle offre sur les médias publics pour présenter leurs projets de société, à faire preuve de responsabilité et de respect de la dignité d’autrui. Particulièrement celle des journalistes qui animent les émissions et des acteurs politiques ne partageant pas leurs points de vue.
Au Gabon pour permettre à tous les acteurs politiques d’avoir un accès équitable aux médias publics en cette période électorale, la Haute autorité de la communication (Hac) a conçu des émissions diffusées sur les chaînes concernées. A travers un communiqué le 19 août, la Hac a rappelé qu’il s’agit d’«une tribune offerte aux acteurs politiques en compétition pour expliquer leurs projets de société avec responsabilité». Dans ce cadre, ils ont signé un Code de bonne conduite fixant les principes et les règles relatifs à la préparation de ces émissions de propagande électorale. Signature à travers laquelle, les candidats et les partis ou groupements de partis politiques ainsi que les professionnels des médias se sont engagés à respecter lesdits principes.
Notamment, indique la Hac, «éviter tout acte pouvant porter atteinte à la dignité de la personne humaine, à l’honneur et à la considération d’autrui. Éviter toute sorte de violence verbale ou physique. Permettre aux professionnels de la communication de faire leur travail sans entrave». Après la diffusion des premières émissions, la Hac qui rappelle son rôle de facilitateur du débat d’idées prévient qu’elle «ne saurait tolérer que celui-ci soit perverti par des attaques personnels, des discours de haine et autres propos injurieux pouvant menacer la paix sociale». Elle invite les acteurs politiques à faire preuve de retenue dans leurs déclarations politiques et à se saisir de leur temps d’antenne pour mieux expliquer leurs ambitions pour le Gabon. «Le cas échéant, la Hac se réserve le droit d’appliquer toute disposition en vigueur prévue par la loi contre les contrevenants», a-t-elle prévenu.