À l’image de la tentative de médiation initiée par Mahamat Idriss Déby, président de la Transition au Tchad, le putsch perpétré au Niger, le 26 juillet dernier, inquiète les autorités de l’Afrique centrale. «Toute crise en Afrique de l’ouest affecte l’Afrique centrale, raison pour laquelle il faut un retour rapide à l’ordre constitutionnel au Niger», a indiqué Hermann Immongault qui conduisait une délégation de la CEEAC, mercredi 16 août, à Niamey.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères a été mandaté par Ali Bongo, président en exercice de la Communauté des États de l’Afrique centrale, pour transmettre un message au général Abdourahamane Tchiani qui détient le pouvoir au Niger. 24 heures plus tôt, le chef de la diplomatie gabonaise et sa suite avaient échangé avec chef d’État nigérian Bola Tinubu, président en exercice de la CEDEAO. Là-bas, les émissaires d’Ali Bongo ont exprimé le soutien de la CEEAC aux différentes mesures adoptées le 30 juillet dernier en vue de la résolution de la crise au Niger, dont l’option militaire.