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Perruques et tissages, d’où proviennent-ils ?
Publié le vendredi 18 aout 2023  |  Gabon Media Time
Perruques
© Autre presse par DR
Perruques et tissage
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Faisant partie du catalogue de coiffures préférées des Gabonaises, les perruques et tissages proviennent pour la plupart de l’Inde, en Asie. Ces cheveux humains appartiennent à des enfants, des hommes et des femmes, de tous âges. Récupérés en quantité industrielle et importés en Afrique, les prix sont évalués en fonction de la qualité du cheveu.

Les tissages et perruques venus de l’Inde, ces cheveux sont donnés en sacrifice, de manière religieuse, par les Indiens. Les responsables de ces temples les récupèrent pour en vendre à des sociétés de transformation de cheveux. Qui elles, les fournissent aux hommes et femmes d’affaires du monde entier, notamment ceux du Gabon.

Du sacrifice à la vente
L’hindouisme, la religion polythéiste qui est pratiquée en Inde, fait très souvent office de sacrifices et d’offrande par ses adeptes. En effet, à la quête d’une bénédiction comme la guérison, ou après une prière exaucée, ils décident d’offrir la totalité de leurs cheveux au divinités. Néanmoins, ces personnes, après leurs dons, ne sont pas informées de ce qu’il advient de leurs chevelures.

Dans le plus grand des secrets , ces cheveux sont récoltés par les responsables des temples, en très grande quantité et vendus à des structures. Qui, eux, en font des tissages et des perruques, de formes et couleurs diverses.

L’extension à tout prix
Arrivés au Gabon, les perruques et tissages représentent un business lucratif car les femmes s’y complaisent. En ligne ou sur le marché, c’est un commerce florissant dans tous les recoins de la capitale. Changer de coupes régulièrement, étant une particularité de la gabonaise, les extensions capillaires viennent ajouter une corde à l’arc.


Variant entre 15.000 FCFA et 600.000 FCFA, voire plus, la gente féminin est prête à tout pour paraître la plus belle à la caucasienne. Rappelons que ces coiffures ne sont pas sans risque, car elles peuvent représenter un risque de chutes de cheveux. De ce fait, il est désormais rare de voir des coiffures typiques gabonaises telles que les tresses au fil, les coupes afros et naturelles, pourtant auparavant portées avec fierté.
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