Jonathan Finer, premier conseiller adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, a rencontré le président Ali Bongo Ondimba lors de sa visite le 2 août dernier au Gabon. Les deux hommes ont discuté des moyens de renforcer le partenariat qui lie leurs deux pays, notamment la coopération en matière de sécurité dans le golfe de Guinée et dans la région Afrique centrale, apprend-on.
Libreville et Washington ont établi des relations diplomatiques en 1960 au lendemain de l’indépendance du Gabon, mais la coopération militaire remonte au début des années 1970. En mai dernier, les deux pays ont lancé un Programme conjoint de partenariat d’État qui devrait renforcer la réponse aux catastrophes et la coopération en matière de sécurité entre les deux nations. Dans le cadre dudit programme, les unités de la Garde nationale américaine devraient mener plusieurs activités avec le Gabon chaque année, en appui d’objectifs de sécurité communs.
« Ces activités vont au-delà des engagements militaires traditionnels et pourraient allier des exercices de gestion des urgences et d’intervention en cas de catastrophe aux programmes de sécurité aux frontières et dans les ports, en passant par le perfectionnement des dirigeants et des officiers, le renforcement des capacités médicales, le renforcement de la sécurité économique, la protection des ressources naturelles, les opérations de maintien de la paix et la lutte contre le trafic, la prolifération et le terrorisme », précise un communiqué de l’ambassade américaine.
Ce qui devrait, à l’avenir, permettre au Gabon d’améliorer davantage ses capacités de réponse aux catastrophes. Le Gabon est un acteur clé dans les efforts de résolution des conflits en Afrique centrale. Le pays siège au Conseil de sécurité de l’ONU comme membre non permanent élu pour un mandat de deux ans (2022-2023), ce qui lui permet de participer au début et aux votes de l’instance, mais sans le droit de véto réservé aux membres permanents.