Yves Sylvain MOUSSAVOU, Secrétaire exécutif du Plan d’accélération de la transformation (PAT), a présenté le lundi 31 juillet dernier, les avancées des travaux effectués dans le cadre de ce plan de développement. En matière d’infrastructures, il en ressort qu’entre 2021 et 2023, ce sont seulement 500 km de routes qui ont été soit bitumées sur les 3000 réhabilitées.
Au moment où le bilan du second septennat d’Ali Bongo Ondimba à la tête du Gabon suscite énormément d’interrogations, l’exécutif semble s’auto satisfaire. C’est tout le sens de la récente sortie de Yves Sylvain Moussavou qui indique que le PAT a permis de doter le Gabon de 500 km de routes bitumées sur 3000 réhabilitées en 2 ans.
Un réseau routier à renforcer
Avec un réseau de voies terrestres estimé à près de 10 mille km, seulement 3000km seraient à ce jour en bon état pour quasiment la moitié bitumés. Un déficit qui malgré les 3000 milliards de budget chaque année pendant 14 ans, n’a pas pu combler de façon significative Ali Bongo Ondimba.
L’objectif pour le gouvernement était d’augmenter de 20 à 25 % son réseau routier bitumé d’ici 2025. Or, selon les données du PAT, il serait difficile d’envisager un tel scénario dans la mesure où «Actuellement, 30% de ces projets sont livrés» pour un total de 317 projets couvrant les trois axes de ce plan d’actions triennal.
La dégradation des routes, un caillou dans la chaussure du gouvernement
Quoique soient annoncées praticables en toute saison les routes réhabilitées non revêtues, notamment 2500km, leur dégradation est un problème. En effet, de nombreuses routes à l’intérieur du pays finissent par se dégrader par manque d’entretien.
À cet effet, plusieurs localités se retrouvent ainsi enclavées. C’est pourquoi depuis un mois le gouvernement a lancé un vaste programme de réhabilitation de 2000 km de routes sur l’étendue du territoire national. Mais ce dernier gagnerait également à réhabiliter les Subdivisions des travaux publics afin d’en assurer l’entretien.