Le CGE a validé 19 candidatures pour la présidentielle, mais avec un scrutin à un tour, l'opposition doit forcément trouver une candidature unique face au président Bongo qui se présente à sa propre succession. Les tractations sont en cours mais les favoris continuent à être sur le terrain. Alexandre Barro Chambrier, du parti RPM, était par exemple, jusqu'à lundi 31 juillet, en France, pour rencontrer la diaspora.
Ainsi, les tractations vont bon train pour choisir une candidature unique, comme en 2016. La campagne électorale commence le 11 août. Or, beaucoup estiment que l'opposition devra s'accorder avant.
Alexandre Barro Chambrier, candidat du RPM est confiant : « Je crois qu’il faut faire preuve de patience. On ne peut pas se donner une date butoir. Il faut éviter de froisser, de forcer. Il y a toujours des compromis. On va y arriver. On a trouvé la formule dans le passé. On prend en compte les attentes des uns et des autres et puis on avance résolument ».
L'ancien ministre estime qu'un collège de sages serait une bonne méthode pour choisir un profil consensuel. Dans le même temps, il s'inquiète sur le scrutin lui-même.