Au Gabon, la tension monte au fur et à mesure que s’approchent les élections générales (présidentielle, législatives et locales) du 26 août prochain. Des violences verbales et physiques ont déjà été remarquées. Pour calmer les esprits, le procureur de la République, près le tribunal de première instance de Libreville est monté au créneau. Dans une déclaration mardi, il a mis en garde la classe politique et les militants sur les peines qu’ils encourent en cas de violation de la loi.
avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
La sortie du procureur de la République, André Patrick Roponat, fait suite à une série de violences préélectorales. Le week-end dernier, un gang a violemment dispersé un meeting de l’opposant Alexandre Barro Chambrier à Franceville, fief de la famille Bongo.
Le même week-end, l’ancien Premier ministre, Raymond Ndong Sima, en précampagne dans la province de l’Ogooué-Ivindo, dans le nord-est du pays, a dénoncé un blocage de son cortège. Des menaces ont également visé des journalistes sur les réseaux sociaux.... suite de l'article sur RFI