Plus de trois mois après l’assassinat en Turquie d’une étudiante gabonaise, un collectif féministe a réclamé ce vendredi à Istanbul une enquête indépendante et transparente sur la mort de la jeune Dina.
Avec notre correspondante à Istanbul, Anne Andlauer
Pour le collectif des Féministes pour Dina, le fait que la mort de Jeannah Danys Dinabongho Ibouanga soit encore considérée comme une « mort suspecte » et non comme un féminicide, ne passe pas. Il dénonce également la façon dont l’enquête est menée car même l’avocat de la famille n’a qu’un accès limité au dossier. Selon les féministes, tout cela rappelle le sort des centaines de femmes assassinées chaque année en Turquie.
La mort de Dina illustre aussi, selon le collectif, la montée de l’hostilité contre les migrants, qu’ils soient réfugiés, travailleurs ou étudiants, comme l’était Dina en génie mécanique.... suite de l'article sur RFI