Ce 20 juillet, l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) a tenu son Conseil d’administration ordinaire qui a débouché sur un conseil extraordinaire. L’Agence, qui au terme de l’exercice 2021 a enregistré une amélioration de ses comptes par rapport à l’année 2020, entend changer de statut juridique. Une démarche qui permettrait d’attirer encore plus d’investisseurs.
Ce 20 juillet, l’Agence nationale de promotion des investissements du Gabon (ANPI-Gabon) a organisé son cinquième Conseil d’administration depuis sa création et son troisième depuis la prise de fonction de Ghislain Moandza Mboma en qualité de directeur général. À l’ordre du jour plusieurs points dont l’adoption du procès-verbal de la session du Conseil d’administration du 27 décembre 2021, l’approbation des comptes de l’exercice 2021, le rapport d’activité de l’exercice 2022 et le réaménagement du budget 2023. Un Conseil d’administration ordinaire qui selon son président, a débouché sur un conseil d’administration extraordinaire.
«Nous sortons d’un double événement parce qu’on a eu un Conseil d’administration ordinaire pour arrêter les comptes exercice 2021 et nous avons enchaîné avec un conseil extraordinaire avec comme ordre du jour les aspects juridiques de notre entité», a pour ainsi dire, déclaré Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama à l’issue des travaux. Au terme de l’examen des comptes de l’exercice 2021, a-t-il fait savoir, il ressort une amélioration par rapport aux comptes arrêtés pour l’année 2020. En 2021 indique-t-il, l’ANPI-Gabon enregistrait un déficit de 400 millions. «Là nous arrivons à un déficit de 10 millions. Ce qui est considérable en termes de résultats», a-t-il commenté.
Changement de la forme juridique pour mieux aller à l’offensive
En termes de perspectives, a-t-il fait savoir, l’ANPI-Gabon compte aller plus à l’offensive pour attirer encore plus d’investisseurs. «Et cela passe par une grande autonomie d’où le changement juridique que nous préconisons», a-t-il expliqué. Aimé-Popa N’Zoutsi Mouyama,
qui rappelle que les missions de l’ANPI-Gabon s’articulent autour de la promotion des investissements, assure que ces missions demandent beaucoup de mobilité et par conséquent, de budget. «Il ne faut pas compter seulement sur le budget de l’État. Il faut que nous ayons nos moyens. D’où le changement de la forme juridique de notre entité», a-t-il renchéri. L’Agence, a-t-il fait savoir, avait à l’époque un contrat de 3 ans avec l’État. Reposant sur des missions claires, il avait été dénommé «la prospérité» et tenait sur les années 2021, 2022 et 2023.
«Nous allons vers la fin de ce programme et nous allons entamer un autre qui passe par le changement de cette forme juridique pour que l’offensive soit plus qu’elle ne l’a été», a-t-il précisé. Par ailleurs, le Conseil d’administration s’est félicité des dispositions prises par la direction générale pour maintenir la continuité et la disponibilité du service public de formalisation des entreprises à travers le Guichet Numérique de l’Investissement. Les administrateurs ont adopté par leurs votes les résolutions issues de leurs travaux notamment celle relative au réaménagement du budget 2023.