En droite ligne de la XVIIe conférence des Nations-Unies sur le climat, tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2011, et sous les auspices de la FAO, cette rencontre mondiale se tiendra à Sidney, en Australie, du 12 au 19 novembre prochain, sur le thème «Des parcs, la planète et nous : des solutions sources d’inspiration».
La gestion des parcs naturels et la conservation des espaces naturels sont, plus que jamais, l’objet d’une réflexion à l’échelle de la planète, ainsi que préconisé par la XVIIe conférence des Nations-Unies sur le climat tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2011.
Comme tous les dix (10) ans, une rencontre internationale sur cette question est prévue du 12 au 19 novembre prochain à Sidney en Australie. Dressant l’état des lieux des préparatifs, le coordonnateur Forêt et Climat de l’Union mondiale pour la nature (UICN) s’est longuement appesanti sur la nécessité pour son organisme d’impliquer d’autres entités telles que l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans ce processus. Et pour cause : pour Chris Buss, la protection des aires protégées en Afrique va désormais au-delà de l’enjeu écologique.
C’est en effet devenu tout à la fois un enjeu économique et social. D’où la nécessité de promouvoir la bonne gouvernance. Surtout que, comme l’ont reconnu les représentants de pays africains, la biodiversité est de plus en plus menacée sur le continent. Ils n’en veulent pour preuve que les risques croissants qui pèsent sur des espèces emblématiques telles que le rhinocéros en Afrique du Sud, ou encore l’éléphant au Gabon. Outre le manque d’efficacité dans la gestion, une des causes de ce «déclin programmé» est la faible gouvernance de ces aires protégés qui influe négativement sur toutes les activités qui y sont conduites.
Selon Marti Baoda, chercheur à l’Université autonome de Barcelone, 12% de la surface de la planète et 1% des étendues des mers sont déclarés zones protégées. Le Congrès poursuit huit (8) objectifs dont celui de la conservation. Quels sont les nouveaux espaces à protéger ? Comment concilier conservation des parcs et lutte contre les changements climatiques ? Comment trouver des solutions pratiques à l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines ? Par quels mécanismes institutionnels parvenir à une gestion intégrée et concertée des forêts ? Ce sont là autant de questions qui seront au centre de la réflexion des panélistes.
D’ores et déjà la FAO estime qu’il faut concilier développement économique et gestion des parcs nationaux dans la durée. Car, les parcs nationaux permettent de maintenir la diversité biologique afin d’en étudier l’évolution pour le développement d’une agriculture adaptée aux changements de l’environnement. Pour tout dire, le Congrès Mondial des Parcs (WPC2014) devra servir de plateforme pour la connaissance et l’innovation. Il devra encourager le passage à une nouvelle ère dans laquelle le rôle des aires protégées dans le développement économique et social sera reconnu.
