Bien que 150 dossiers soient encore en cours de traitement, une grande partie des licenciés économiques de l’ancienne Compagnie forestière Gabon (CFG) vient de prendre possession de ses droits légaux. Pour ceux-là, c’est la fin d’un feuilleton qui aura duré 12 ans.
Fin de calvaire pour les anciens agents de l’ex Compagnie forestière Gabon (CFG), société liquidée en juillet 2002 pour cause de difficultés économiques. Au terme de 12 ans de lutte acharnée, ils ont reçu, le 28 juin dernier, 899 bons de caisse. Un dénouement heureux, même si 150 dossiers sont encore en cours de traitement et que certains bénéficiaires sont aujourd’hui disparus.
Pour aboutir à ce dénouement, il aura fallu une série de rencontres entre le Comité de privatisation, des représentants de la direction provinciale du travail, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) et les ex-agents de la CFG. «Il fallait reprendre le calcul de liquidation des droits, s’assurer que celui-ci a été fait conformément à la législation en vigueur, veiller à ce que nul ne se sente léser au terme de cette opération», a expliqué un ancien agent.
Les anciens employés de la CFG ont reçu leur sésame des mains du gouverneur de l’Ogooué-Maritime, Martin Boguikouma, qui a remercié toutes les personnalités qui sont intervenues dans cet épineux dossier. Rien n’a cependant filtré sur l’état d’avancement des 150 dossiers restant, encore moins sur le sort des bons de caisse dont les bénéficiaires sont décédés.
Spécialisée dans l’exploitation et la transformation du bois (lattes, chevrons planches contreplaqué, etc.), la CFG a pris la dénomination de Cora’wood après sa vente en 2001 par le gouvernement gabonais. Depuis lors les employés déflatés réclamaient le paiement de leurs droits, autour desquels beaucoup de magouilles avaient été signalés, autant par les concernés que par la presse qui a publié de nombreux fac-similés à ce sujet.
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