Au Gabon, le Conseil des ministres a validé cette semaine le projet de décret sur l’Interruption Volontaire de Grossesse. L’IVG devrait être autorisé pour les femmes en situation de détresse, notamment les cas mettant en péril la vie de la mère, les risques de malformations notoires et incurables, les fécondations issues d’un viol ou encore d’un inceste. Les ONG saluent un « beau projet ».
Le Gabon devrait entrer dans une liste encore restreinte des pays africains autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans des cas spécifiques : les femmes en situation de détresse - notamment lorsque la vie de la mère peut être en péril -, les risques de malformations notoires et incurables, les fécondations issues d’un viol ou encore d’un inceste.
Katy Stricia Nkolo, directrice de l’ONG 3S, Sensibilisation-Santé-Sexualité salue cette évolution : « Pour moi, c'est un grand ouf de soulagement. C'est un bonheur qui n'a pas de nom, même si je sais que mon avis va être controversé, peut-être lapidé. C'est un beau projet de loi qui va sécuriser à la fois les femmes, mais aussi les enfants, parce qu'espacer les naissances, c'est aussi préserver la vie de celui qui est là. »... suite de l'article sur RFI