La rencontre de concertation qui a réuni vendredi 27 juin 2014 à Libreville, les responsables de la Confédération patronale gabonaise (CPG) conduits par leur présidente, Madeleine Berre, et les membres du gouvernement gabonais en tête desquels le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, visait essentiellement à restaurer la confiance entre le patronat et les autorités gabonaises. En vue d’établir un partenariat bénéfique et productif, les membres du gouvernement en tête desquels le Premier ministre, Daniel Ona Ondo, et les opérateurs économiques membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG), conduits par leur présidente, Madeleine Berre, se sont concertés vendredi 27 juin.
Cette rencontre initiée à la demande des membres de la CPG, a permis à Daniel Ona Ondo et aux membres du gouvernement d'apporter des réponses aux interrogations des chefs d’entreprises sur certains problèmes économiques.
La présidente de la CPG a ainsi indiqué que cette rencontre était l’occasion d’échanger directement et sans intermédiaire avec le gouvernement. Car, selon elle, il ne peut y avoir de développement si les partenaires et le gouvernement ne confrontent pas leurs points de vue sur le processus de création de richesses sur le plan local.
Madeleine Berre a fait part au Premier ministre des inquiétudes et du manque de lisibilité des chefs d’entreprises quant à leur avenir en mentionnant que l’existence de leurs sociétés respectives et les emplois créés étaient sous pression permanente. Car, le manque de perspective et de visibilité, mais aussi les crédits de TVA non remboursés font craindre le pire. D'où l'intérêt de la rencontre qui avait pour but de restaurer l’écoute et la confiance dans les engagements réciproques.
Sensible aux propos de la présidente de la CPG, le Premier ministre a rassuré cette dernière sur le fait que l’exécutif a fait du dialogue, une priorité. Par conséquent, cette rencontre devrait servir de cadre de relance d’une collaboration et d’une coopération plus étroite et régulière entre l'Etat et les chefs d’entreprises.
A ce propos, le Premier ministre a fait savoir qu’il comptait discuter avec les opérateurs économiques en toute franchise des questions conjoncturelles et structurelles qui dominent leurs préoccupations.
Sur le plan conjoncturel, il a reconnu que les chefs d’entreprises attendaient une fiscalité plus incitative, plus efficace et favorable à l’investissement des entreprises et au développement des PME- PMI afin de baisser la pression fiscale et mieux réguler les contrôles fiscaux.
Daniel Ona Ondo a également rassuré sur la mise en place d’un cadre des affaires plus adéquat, avec notamment l'amélioration du fonctionnement du guichet unique, l’adoption d’un cadre législatif pour les partenariats publics-privés, l’employabilité de la main-d’œuvre gabonaise et des jeunes.
Une réforme du dispositif de prévoyance sociale, qu’il s’agisse de la couverture des risques santé, des prestations familiales ou de la retraite, ainsi que l’amélioration du fonctionnement de l’administration, devrait être également envisagée. Ceci, afin de faciliter et d’améliorer l’action des entreprises.
En guise de conclusion à propos du remboursement de la TVA, le Premier ministre a invité les partenaires de l’Etat à faire preuve de patience en assurant que des solutions étaient en cours.
