Visiblement confiant et déterminé, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité a communié, le 1er juillet 2023, avec la population des PK, au lieu-dit Stade de Colas. Dans un langage direct et empreint de convivialité, Alexandre Barro Chambrier a réaffirmé son ambition et celle d’Alternance 2023, d’instaurer le changement à la tête du pays.
Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a échangé, le 1er juillet 2023, avec les habitants des PK, autour des thématiques et des actions pour l’alternance et le changement au niveau du pouvoir exécutif gabonais. A la tête d’une importante délégation, Alexandre Barro Chambrier a invité ses hôtes à une convergence d’opinions et d’actions pour la mise à terme de la saignée opérée sur le Gabon par ses dirigeants actuels.
Après avoir dressé, avec la participation de la population des PK ayant effectué le déplacement du stade de Colas, un tableau négatif des quatorze années de gestion du régime en place, avec l’absence de réalisations et d’investissement dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la route, de l’eau et de l’électricité, mais également décrié l’ «inertie» du gouvernement face au chômage des jeunes, Barro Chambrier a exhorté ces concitoyens à prendre leurs responsabilités pour ne plus continuer à assister à la mort programmée du Gabon.
Pour le leader du RPM, en s’appuyant sur le candidat du consensus qui sortira du groupement Alternance 2023 et sur la détermination de la population à tourner la page de l’ère Bongo-PDG, il est possible de faire émerger un nouveau mouvement, mieux, une alternance à la tête du pays et au sein des instances de gestion du Gabon. «Lorsqu’un pays est en danger, c’est un problème de survie qui doit nous interpeller pour mettre un terme à ce danger avant qu’il ne soit trop tard. Nous devons arrêter la saigné ! Nous pouvons le faire ! Nous allons le faire ! L’heure est grave. Il est de notre intérêt que les choses changent. Chacun doit savoir ce qu’il veut», a martelé Alexandre Barro Chambrier, assurant qu’il prendra ses responsabilités le moment venu.
«Je ne suis pas du genre à fuir mes responsabilités. J’ai l’intention de déloger ceux qui gèrent notre pays, et les envoyer dans l’opposition pour aller réfléchir. Je compte sur vous pour dire qu’on ne peut plus continuer ainsi. Il ne s’agit pas d’un problème personnel, mais plus plutôt d’un problème de gestion conduit par un clan et pour lequel le résultat n’est pas bon», a souligné le président du RPM.