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L’édile de Libreville en guerre contre les échoppes de fortune
Publié le lundi 30 juin 2014   |  Agence Gabonaise de Presse


L’édile
© Autre presse par DR
L’édile de Libreville en guerre contre les échoppes de fortune


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LIBREVILLE - La mairesse de Libreville, Christiane Ossouka Raponda, est rentrée en guerre depuis vendredi contre les échoppes de fortunes à l’origine des embouteillages à Nzeng Ayong, un quartier du 6e arrondissement de Libreville, a constaté l’AGP.

Les agents de la mairie ont procédé à la destruction de toutes échoppes construite de façon anarchique dans ce quartier afin de mettre un accent sur l’embellissement de l’espace urbain de la capitale gabonaise.

L’opération a consisté à déguerpir et détruire ces commerces de fortunes construites au bord du marché de ce quartier à partir de matériaux de récupération.

Selon la mairie le déguerpissement de ces commerçants a été précédé de plusieurs appels à l’ordre et autres avertissement. Les nombreux commerçants qui étaient installés de manière anarchique autour du marché de Nzeng-Ayong, ont continué à exercer au mépris de la loi et cela malgré les multiples communiqués paru dans les journaux depuis plusieurs mois et qui leur demandaient de libérer les trottoirs et les abords des marchés.

"Dans le plan de développement local de la commune de Libreville, la bonne marche des marchés occupent une place prépondérante. Aussi, pour que le marché ait un aspect avenant, propre, hygiénique et pour qu’il soit bon de faire son marché, il était nécessaire pour la mairie de ramener ces commerçants à l’ordre. Car, bien que le marché soit un bazar il n’est pas une poubelle. Alors, ne pouvant faire d’omelette sans casser les œufs, le maire de le commune de Libreville a pris l’initiative de faire un ménage à cet endroit, qui, non seulement enlaidissait la ville et causait des embouteillages, était également devenu un endroit où étaient orchestrés divers trafics", a expliqué M Christian Ogé, conseiller en communication à la mairie centrale.

"Il faut de la rigueur pour que les commerçants comprennent. Car, il faut dire que ce qui est important pour le maire, c’est que le marché soit un endroit hygiénique où les commerçants vendent dans un cade agréable. Et pour cela, la mairie veillera à ce que ce genre de dérapages puissent disparaître de nos marchés", a-t-il indiqué.

ZSO/EUM

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