A l’occasion du premier sommet quadripartite, sur la coordination et l’harmonisation des réponses régionales au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo, tenu, ce mardi 27 juin en Angola, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a annoncé une contribution de 500.00 US.
Placés sous les auspices de l’Union africaine (UA), et conduits par le président de la République d’Angola, João Lourenço, les travaux du premier sommet quadripartite, sur la coordination et l’harmonisation des réponses régionales au conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo, se sont tenus le 27 juin à Luanda.
Une initiative continentale pour la paix et la réconciliation dans cette partie de la sous-région, rehaussée par la présence de nombreux chefs d’Etat et de responsables de grandes institutions africaines. Notamment le président de l’Union des Comores, et président de l’Union africaine (UA), Azali Assoumani, du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, en plus du représentant du Secrétaire général des Nations Unies, et des parties impliquées dans la gestion du dossier.
Se félicitant des nombreuses démarches qui visent à asseoir une paix durable dans la région, Ali Bongo Ondimba, par ailleurs président en exercice de la Commission de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), a, au nom de l’institution communautaire, lancé un appel pour une mutualisation des efforts. Aussi, a-t-il a fait l’annonce d’une contribution de 500.000 US dollars aux efforts de paix dans l’Est de la RDC.
Au terme des discussions, les parties ont adopté le cadre conjoint de la CAE, de la CEEAC, de la CIRGL, de la SADC, et des NU, pour la Coordination des initiatives de paix dans l’Est de la République démocratique du Congo, sous les auspices de l’Union Africaine.
Le cadre harmonise les différentes initiatives du Sommet quadripartite, et est assorti d’une répartition des responsabilités et d’un calendrier arrêté, pour chacune des parties. En outre, il a été décidé d’institutionnaliser le Sommet quadripartite.
Après l’Angola, le tour reviendra au Burundi d’accueillir le deuxième Sommet quadripartite.