Une mission interministérielle conduite par le Directeur général de l’industrie a récemment effectué une visite d’inspection dans la province du Haut-Ogooué. De l’usine de production Sucaf à Moanda aux zones de transit, la délégation a pu se rendre compte de l’effectivité d’un stock disponible de 800 tonnes de sucre en attente d’être acheminé vers Libreville.
Dans l’optique de trouver une solution idoine à la carence en sucre dans les grandes surfaces et chez les détaillants à Libreville, une mission interministérielle a été conduite par Michel Antseleve à Moanda et Franceville. Prenaient part également les du Directeurs généraux de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DCCRF) et du Commerce.
800 tonnes de sucre disponibles en usine Sucaf
Désireux de s’enquérir du fonctionnement de la Sucrerie africaine du Gabon (Sucaf) pointée du doigt après la pénurie dudit produit, le gouvernement gabonais a dépêché une mission interministérielle auprès du producteur. Une visite d’inspection qui a consisté à rencontrer les différents acteurs de la chaîne de production.
Après avoir avoir parcouru l’ensemble des ateliers en gestation, la délégation a pu se rendre compte de la disponibilité de 800 tonnes de sucre. D’ailleurs, le Directeur général de l’Industrie a rassuré sur cette question. « Le produit est disponible et en train d’être acheminé sur les plateformes de distribution habituelles », a indiqué Michel Antseleve.
Vers l’optimisation de la chaîne logistique
Ces contrôles inopinés du site industriel aux zones de transit à Moanda et Franceville en passant par la zone d’entreposage, ont mis en lumière la faible capacité logistique. Ainsi, le Directeur général de la Sucrerie africaine du Gabon a appelé à une optimisation de cette chaîne. Ce qui permettrait de passer de 2 wagons de sucre disponibles à 10 éventuellement.
« On a pu ensemble faire le tour de la question. Aussi bien de la disponibilité du produit dans nos usines mais aussi de checker la chaîne d’acheminement vers le client. Pour moi c’est la meilleure manière de pouvoir rassurer les Gabonais », a souligné Chrisos Longho. Pour sa part, une fois le problème résolu, la DGCCRF s’attellera comme à son habitude à veiller à ce que les prix regagnent leur stade normal.