Afin de faire régresser le phénomène de la spoliation et des violences dont sont victimes les veuves, le ministère de la Justice, garde des sceaux, chargé des droits de l’Homme et de l’égalité des genres a organisé le 23 juin, une journée portes ouvertes à l’endroit du conjoint survivant et de l’orphelin.
Une journée ponctuée par des consultations juridiques gratuites animées par des experts et une remise des kits aux différentes associations. Occasion pour ces veuves d’avoir des informations sur le parcours juridico-administratif du conjoint survivant afin de leur garantir un meilleur accès à leurs droits.
« Cette journée est l’occasion de promouvoir davantage les droits des conjoints survivants, de renforcer leur protection juridique et psychosociale et de lutter contre leur précarité », a expliqué Erlyne Antonella Ndembet épouse Damas, Ministre gabonais de la justice.
Instituée le 21 décembre 2010 par l’Assemblée Générale des Nations-Unies au sortir d’un plaidoyer de la Première Dame du Gabon, la Journée Internationale des Veuves est le moyen pour le Gouvernement en collaboration avec la Fondation Sylvia Bongo Ondimba de marquer sa détermination à accompagner les veuves dans la réaffirmation de la garantie leurs droits en vue de garantir l’égalité femme/homme.
Au cours de cette journée, les associations œuvrant pour l’amélioration des conditions de vie, du bien être des veuves et des orphelins ont également reçu des outils informatiques, du matériel électroménager et agricole afin de renforcer leur capacité matérielle et spécifique.
« Malgré la persistance de cas de spoliation et de violences, nous avons jusqu’ici accompli des avancées significatives notamment le renforcement du cadre juridique à travers les différentes lois intégrées dans notre corpus juridique et les mesures prises dans le programme Gabon-Egalité », s’est réjoui Mme Ndembet Damas.
Au Gabon, après 1 ans de lutte, le phénomène de spoliation et de précarité est encore fortement perceptible le gouvernement gabonais invite chaque administration gabonaise impliqué à contribuer à faire régresser le phénomène de spoliation et de violence dont sont victime les veuves en assouplissant et facilitant les procédures administratives qui constituent un énorme frein.