Le parti Union nationale initiale (Uni) de Paul-Marie Gondjout n’entend pas présenter de candidat à la présidentielle annoncée pour le 26 août prochain. Se réclamant de l’opposition, la jeune formation politique estime que toutes les conditions permettant la tenue de ce scrutin ne sont pas encore réunies.
Au Gabon où la date des élections générales, les premières du genre dans le pays, est désormais connue, d’autres déclarations de candidature devraient se faire dans les jours qui viennent. À ce jour, une quinzaine de personnes ont déjà exprimé leurs ambitions, pour ce qui est de la présidentielle. Ali Bongo, président sortant, n’en fait pas partie. Mais s’il ne fait aucun doute qu’il devrait solliciter un troisième mandat à la tête du pays, d’autres comme Paul-Marie Gondjout sont déjà sûrs de ne pas y prendre part.
À RFI le week-end écoulé, le président de l’Union nationale initiale (Uni) a informé que son parti, un des derniers ayant vu le jour au Gabon, ne présentera pas de candidat à cette élection. Du moins pas pour l’instant, a-t-il indiqué laissant entendre que «les conditions actuelles» ne l’y encouragent pas. L’opposant, qui souhaite lui aussi rassembler les forces vives de la nation autour de l’Alliance pour le Gabon (APG), estime que l’apaisement du pays et l’entente de ses filles et fils sont plus importants que les scrutins à venir.