L’activiste gabonais,Yannick Meyo s’est dressé à Paris (France) le 21 juin dernier contre la vente aux enchères d’une relique fang du rite bieri de la collection Hélène Leloup, issue de la communauté gabonaise, indique Gabonactu.
Yannick Meyo, n’a pas caché ses vérités aux initiateurs de cette vente, lui qui s’exprimait sous le couvert du Conseil représentatif des associations noires de France et l’État de la diaspora africaine, « Cette relique représente nos cultures, nos ancêtres. C’est une œuvre cultuelle et culturelle qui appartient à notre communauté et ne saurait être mise en vente. Il s’agit donc au minimum d’un bien mal acquis« , a dénoncé l’activiste gabonais qui appartient lui-même à la confrérie bieri (rite initiatique) et à la communauté fang (présente au Cameroun, au Gabon, au Congo et en Guinée Équatoriale et à Sao Tome & Principe).
Dans sa colère de voir les objets culturels africains surtout ceux de son pays s’arracher comme des petits pains, Il a mis en garde Sotheby’s qui serait le cas échéant « potentiellement complice de pillage colonial » lors d’une éventuelle action judiciaire ».
Pour rappel, le 26 mars 2022, un masque Fang, provenant du Gabon et datant du XIXe siècle, a été vendu pour 4,2 millions d’euros (hors frais). Un prix qui talonne le record de 5,9 millions d’euros atteint par un autre masque du peuple Fang à Paris en 2006. Le Gabon n’a jamais bénéficié de ces ventes records des objets pillés durant la douloureuse période coloniale.