Suite aux échauffourées qui ont émaillé le 1/4 de finale du championnat scolaire et universitaire (CSU), l’équipe de football d’EM-Gabon a été sanctionnée par les organisateurs. Dénonçant le laisser-aller en faveur de leur adversaire, le Président-Exécutif de l’EM-Gabon Omnisports déplore la partialité assumée par la coordinatrice de cette compétition.
Dans un communiqué dont copie est parvenue à la rédaction de Gabon Media Time (GMT), les organisateurs du CSU ont annoncé l’exclusion de toutes les équipes confondues d’EM- Gabon. Ladite décision emporte leur suspension pour une durée de 2 ans. Une mesure inique pour Parfait Bengord Mbadinga. Le directeur des Ressources Humaines et Président-Exécutif de l’EM Gabon Omnisports dénonce une « partialité manifeste ».
EM-Gabon légaliste jusqu’au bout
S’il s’est dit contre les agissement déviants à l’initiative de quelques étudiants surchauffés, Parfait Bengord Mbadinga pointe du doigt le manque d’équité des organisateurs apparemment plus larges avec leur adversaire. « les responsables de CSU et les arbitres ont, étonnement, choisi de fermer les yeux » sur plusieurs manquements. Toute chose qui aura crée une adversaire délétère à l’origine des débordements.
Par ailleurs, le responsable de la section sport a condamné le comportement de ses étudiants. Des attitudes qui vont à l’encontre des valeurs humaines prônées par l’établissement. « Une commission disciplinaire va se réunir pour prendre les mesures prévues par nos textes en vigueur », précise-t-il.
Une décision précipitée ?
Pour le Président d’EM-Gabon Omnisports la décision du comité d’organisation visant à exclure l’ensemble des équipes de l’établissement est prématurée. Un acte précipité qui confirmerait, selon Parfait Bengord Mbadinga, la menace proférée de la coordinatrice du CSU ce jour-là. Sapristi !
« La publication précipitée, quelques instants après le match, du communiqué du CSU excluant les équipes de l’EM Gabon-Université… et reprenant mot pour mot la menace proférée au stade par la coordinatrice, est une preuve supplémentaire de la partialité du CSU et de la préméditation de leur acte », souligne ledit Communiqué.
Notons que l’établissement a adressé des courriers au Premier Ministre, au Ministre des Sports et à celui de l’enseignement supérieur, dans lesquels il est mentionné la détention de preuves imagées qui soutiennent leur dénonciation.