LIBREVILLE - La finale nationale du concours « Ma thèse en 180 secondes » s’est tenue ce jeudi à l’Institut français de Libreville. Au jeu de l’éloquence, de la pertinence et de la concision dans la présentation des thèmes, c’est Oyiba Yinda, de l’école doctorale régionale d’Afrique centrale en Infection tropicale de Franceville, qui a été désigné vainqueur, face à 6 concurrents.
C’est donc lui qui représentera le Gabon au concours mondial « Ma thèse en 180 secondes » qui se tiendra le 5 octobre prochain à Rabat (Maroc), avec sa thèse non divulguée en bactériologie, intitulée : « Screening Phytochimiques, Activités antioxydants et antimicrobiennes des extraits brutes de quatres plantes consommées par les gorilles des plaines de l’Ouest du Parc national de Moukalaba-Doudou (PNMD) : une approche de zoopharmacognosie ». Il s’est dit « honoré » pour le choix porté sur sa personne par le jury que chapeautait le Pr Georice Bertin Madebe.
Le podium a été complété par Aude Laurianne Mboumba Mbety (2eme), doctorante au département de Géographie de l’université Omar Bongo de Libreville, et Eldrige F. Oloumbou (3eme), de l’école doctorale de Franceville. Marie-Louise Mawili Mounguengui, également de l’école doctorale de Franceville, a recu le prix du public.
Le concours « Ma thèse en 180 secondes » est organisée depuis 5 ans au Gabon par l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), en partenariat avec le Bureau régional de l’organisation internationale de la Francophonie (BRAC), l’Institut français, et Air France.
Prenant la parole en entame de la cérémonie, le patron du bureau local de l’AUF, Guy Roger Nguéma Ndong, a souhaité plus d’engouement autour de cet évènement à forte portée pour la science, la culture, et la langue française. Rappelant qu’au-delà des prix décernés, ce concours est un exercice qui vise à mieux préparer l’étape de la soutenance de thèse. Mais aussi, à mettre en lumière la relève scientifique dans toutes les disciplines, à encourager les jeunes scientifiques à vulgariser leurs recherches, à mettre les étudiants en réseau, et même, à led familiariser à la prise de parole en public.