Elle est née de l’indienne Navodaya Trading DMCC et de la gabonaise Société équatoriale des mines, dans l’ambition d’explorer et d’exploiter le gisement de manganèse d’Okondja, dans un premier temps. Des investissements de 70 et 75 milliards de francs sont prévus respectivement, en phases 1 et 2 de ce projet minier qui va générer, à terme, plus de 200 emplois directs.
La Société équatoriale des mines (Sem) et la Navodaya Trading DMCC, immatriculée à Dubai, viennent de rendre publique la création d’une société commune dénommée "Gabon Manganese and Ferro Alloys (GMFA) SA", détenue à 85 % par les Indiens de Navodaya, et à 15 % par la Sem.
En phase de production, le capital de la Sem devrait monter à 25 %, en raison des dispositions du Code minier qui réserve à l’État gabonais 10 % des actions. Lesquelles seront portées par la Sem et viendront consolider les 15 % de départ. La convention prévoit que le capital de la Sem dans cette joint-venture pourrait monter à 35 %, en rachetant des parts supplémentaires aux Indiens de Navodaya.
En attendant leur éventuelle extension dans la province du Haut-Ogooué ou une diversification de ses activités à l’échelle nationale, les activités de départ de la GMFA vont être l’exploration et l’exploitation du manganèse d’Okondja. Déjà, un chronogramme en phase de 6 mois a été défini, jusqu’à 24 mois.