Les responsables de la société African Diamond Incorporated (ADI) ont été reçues en audience ce 12 juin par le ministre des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, à Libreville. La société minière est allée présenter ses ambitions dans le développement et l’élaboration de l’industrie diamantifère forte, pérenne et capable de maximiser la production gabonaise.
Pour atteindre cet objectif, le ministre des Mines a recommandé à cette société de travailler en synergie avec la Société équatoriale des mines (SEM), qui détient et gère les participations de l’État gabonais dans les sociétés minières et le CPPK (Centre permanent du processus de Kimberley). Ce dernier a été créé en 2018 dans le but de lutter contre la circulation du diamant de conflits dans le pays entre autres. Cette collaboration « en parfaite synergie » permettra « de faire de notre pays le Gabon, un Hub sous-régional en ce qui concerne la valorisation dans toutes ses formes de nos pierres de diamants », a commenté la société créée en 2023 pour accompagner les opérateurs dans le secteur du diamant.
Implantée dans la zone d’investissement de Nkok, la société African Diamond Incorporated présente ses ambitions au ministre des Mines dans un contexte où le Gabon veut développer davantage cette filière. Il faut dire que le Gabon possède un potentiel diamantifère qui pour l’instant est exploité de manière artisanale. Selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), plusieurs sociétés, dont De Beers, Southernera (Canada) et Motopa (Australie), ont mené des campagnes d’exploration. Mais, l’exploration dans ce secteur a été suspendue pour le moment et ces permis ont depuis été rendus au domaine public.