La première édition des Journées Pétrole s’ouvre ce 31 mai à Dubaï pour quatre jours. Prennent part à ces rencontres, huit pays africains dont le Gabon, le Sénégal, le Tchad, le Congo, la République Démocratique du Congo (RDC), la Guinée Équatoriale, la Côte d’Ivoire et la Mauritanie. Organisées par le cabinet 3M-Partners & Conseils, basé à Libreville au Gabon, « les Journées pétrole se veulent être un cadre de référence de rencontre entre les administrations africaines afin de partager leurs expériences, mais aussi les bonnes pratiques, de manière à pouvoir échanger sur les différentes problématiques rencontrées dans ces différents pays pour harmoniser et trouver des solutions dans la gestion des contrats pétroliers », explique Gacyen Mouely, associé co-gérant de 3M-Partners & Conseils.
Pour cette première édition, le thème retenu est « l’incidence des contrôles dans la gestion des Contrats de partage de production (CPP) ». L’objectif recherché étant de fournir aux participants des outils pratiques pour améliorer ces contrôles au quotidien afin de garantir et d’optimiser les intérêts des États africains. Car, d’après Gacyen Mouely, les contrats de partage de production constituent la base des relations contractuelles entre les États et les sociétés pétrolières. « Il convient également de relever que ces contrats sont les plus répandus aujourd’hui en Afrique subsaharienne. Les revenus issus de ces contrats permettent aux États d’assurer un niveau de revenus important. C’est d’ailleurs le cas pour un pays comme l’Angola où les recettes pétrolières représentent près de 95 % des recettes d’exportation, 88 % pour le Congo-Brazzaville et 70,5 % pour le Gabon », poursuit-il.
Les Journées Pétrole ambitionnent de devenir un cadre de rencontres de référence pour les décideurs institutionnels et les acteurs africains afin qu’ils aient des outils nécessaires pour répondre de manière efficace aux défis liés aux contrats pétroliers.