Querelles intestines, polémiques, dysfonctionnements… Ces temps derniers, la Banque des États de l’Afrique centrale a beaucoup fait parler d’elle. Las, la situation a encore empiré depuis la Conférence des chefs d’État de la Cemac de mars, au point de devenir presque intenable. Et dire que le mandat du gouverneur, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, s’achève en janvier 2024…
Dans le communiqué final de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) qui s’est tenue le 17 mars 2023, les chefs d’État recommandaient aux responsables des dix-huit institutions qu’ils venaient de nommer, comme à ceux déjà en place, « d’inscrire leurs actions dans le cadre de la transparence dans la gestion et du renforcement de la collégialité dans les prises de décision ».
L’encre prescrivant la bonne gouvernance et la collégialité dans ses institutions à peine séchée, la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) s’est embarquée sur la voie du blocage progressif de son fonctionnement. Selon certaines indiscrétions, le gouverneur, dont le mandat arrivera à terme en janvier 2024, a notamment signé deux décisions avant d’organiser la réunion inaugurale du gouvernement de la BEAC issu du récent sommet de la Cemac.... suite de l'article sur Jeune Afrique