Libreville – Le ministre des Affaires étrangères, Hermann Immongault, a clôturé, le vendredi 26 mai 2023, les travaux de la conférence des ministres en charge du genre et de la promotion de la femme de la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC). À l’issue de celle-ci, les participants ont émis vingt recommandations.
Placées sous le haut patronage de la Première dame de la République gabonaise, Sylvia Bongo Ondimba, les assises de la conférence des ministres en charge du genre et de la promotion de la femme de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), se sont achevées, vendredi soir.
Deux journées durant, les femmes de renom et expérimentées des onze pays de la CEEAC, se sont succédées pour partager leurs expériences et la situation des droits de la femme, sur les mécanismes d’accompagnement législatif, judiciaire, politique, financier et social.
Clôturant les travaux, le ministre Hermann Immongault a, dans un premier temps, adressé ses remerciements au président de la République, Ali Bongo Ondimba, pour l’organisation de cet événement, en relevant les trois axes à retenir au terme des discussions. «Dans les onze pays de la CEEAC, les avancés en matière de droit et de promotion de la femme sont fortes et appréciables. Aussi, les défis restent importants, qu’elles soient d’ordre politique et social. Et pour finir, il existe heureusement des marges d’actions dont certains ont partagé ici avec les engagements des partenaires», s’est-il exprimé à cette occasion.
En vue de bâtir en Afrique centrale un agenda commun de la sous-région, les ministres s’engagent à soutenir la mise en œuvre et la mise à jour du cadre juridique et politique en faveur de l’égalité de sexe. À garantir l’accès universel à l’éducation des filles qui est un levier puissant à l’autonomisation et le développement des femmes. Et à soutenir massivement l’autonomisation économique des femmes, c’est-à-dire, à la formation professionnelle et à l’entrepreneuriat.
Quelques ministres posant pour immortaliser l’événement.
Toutefois, vingt recommandations ont été faites à l’endroit des ministres des pays membres y compris aux organismes internationaux.
Au titre de ces recommandations : travailler ensemble sans réserve pour s’assurer la sécurité, la paix et la stabilité de la communauté, accélérer l’opérationnalisation du réseau des femmes médiatrice de la CEEAC, supporter la participation active du leadership des femmes dans toutes les sphères, encourager les différents ministères à travailler de manière concentrée à la prévention et mettre en place un fond régional humanitaire pour soutenir une réponse cohérente, pour ne citer que celles-là.
Pour la CEEAC et le Gabon, l’objectif de cette rencontre était de bâtir un agenda communautaire autour des problématiques ayant trait au genre. Mais également, de soulever les problèmes sensibles auxquels les femmes et les jeunes filles font face dans la sous-région, tout en tenant compte des progrès réalisés par chaque État.
Un événement couronné de succès par les nombreux invités impressionnés par les avancées entreprises par le Gabon, grâce à son programme Gabon-Égalité qui a, par ailleurs, plusieurs actifs à son compte, dont le centre d’accueil de Nzeng-Ayong.