Trois membres du gouvernement ont donné le coup d’envoi du chantier d’entretien de ce tronçon devenu impraticable.
Le calvaire des usagers du tronçon Ntoum – Cocobeach ne sera bientôt qu’un triste souvenir. Avec à ses côtés ses collègues de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires, Michel Menga M’Essone, et de l’Education nationale, Carmelia Ntoutoume Leclercq, tous originaires du coin, le ministre des Travaux publics, Toussaint Nkouma Emane, a lancé hier lundi les travaux de réhabilitation de l’axe Ntoum – Cocobeach. D’une durée de huit mois, les travaux proprement dits, d’une valeur de près d’un milliard de F financés par le Fonds autonome national d’entretien routier (FANER) et menés par l’entreprise SOCOBA, porteront sur le rechargement complet de ce tronçon de 83 km tombé en piteux état depuis une dizaine d’années.
Pour Toussaint Nkouma Emane, cette réhabilitation émane de la volonté du président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui a fait de l’entretien routier tout un leitmotiv. « Dès la prise de nos fonctions, le chef de l’Etat nous a instruit, le plus rapidement possible de procéder à l’élaboration d’un programme prioritaires de routes en terre, et naturellement dans le cadre de ce programme prioritaire, il était indispensable de voire aligner la réhabilitation de cet axe routier qui est très important, qui assure la desserte entre Ntoum et Cocobeach », a lancé le ministre des Travaux publics. Du côté de l’entreprise adjudicataire, l’on tient à rassurer sur la nature des travaux à effectuer. « Il y aura le traitement des bourbiers, après il y aura la réfection des buses, le remplacement des buses métalliques par des dalots, un par un, en béton plus résistant, il y aura la rection des ponts en bois qui sont complétement défectueux et par la suite, on aura un rechargement en latérite sur tous les 83 KM du tronçon », a indiqué Jules Okouyi, conducteur des travaux à SOCOBA.
Un motif de fierté pour les ressortissants de cet axe routier qui voit à terme, la sortie d’une longue période de calvaire. « C’est un grand soulagement pour les populations, nous sommes pleine de gratitude », se réjouit Carmelia Ntoutoume Leclercq. « Le développement de cette contrée est lié à cette route, si nous avons cette route, le reste va suivre. C’est la préoccupation de tout le monde », a indiqué Michel Menga M’Essone.