Le directeur général, Gustave Aimé Mayi, et son adjoint, Tony Maga, ont été démis de leurs fonctions lors du Conseil des ministres du mercredi 17 mai.
Ancienne filiale de la société française Veolia, repassée dans le giron de l’Etat en 2018, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) est à nouveau dans la tourmente.
Lors du Conseil des ministres ce mercredi, ses deux principaux dirigeants, le directeur général et le directeur général adjoint, nommés il y a à peine un an, ont tous deux été débarqués, sans qu’ils aient été remplacés.
Une décision qui s’explique par les « problèmes » rencontrés par la SEEG, notamment dans la fourniture régulière d’eau et d’électricité qui connait toujours des à-coups.
Pas de fatalité
« Le gouvernement veut montrer, en particulier sur ce dossier très symbolique qui touche au cœur de la vie quotidienne des Gabonais, qu’il peut être très efficace. Et rapidement. Les Gabonais ne sont pas condamnés aux délestages et aux coupures d’eau. Il n’y a pas de fatalité », explique une source au sein de la SEEG.
Plusieurs options sont désormais sur la table : de la poursuite de la gestion de la SEEG par l’Etat à sa cession à un opérateur privé. Un système hybride est également possible.