Régulation des médias : La Hac et la Haca signent un partenariat

News

Société

Article

Société

Publié le jeudi 18 mai 2023 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Le président de la HAC Germain Ngoyo Moussavou et la présidente de la HACA Latifa Akharbach

Le 16 mai à Libreville, la Haute autorité de la communication du Gabon (Hac) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle du Maroc (Haca) ont signé un partenariat renforçant leur collaboration. S’articulant autour de plusieurs axes, celui-ci concerne les problématiques communes aux deux pays, liées essentiellement au secteur de la régulation des médias.

À Libreville le 16 mai, la Haute autorité de la communication du Gabon (Hac) et la Haute autorité de la communication audiovisuelle du Maroc (Haca) ont via leurs présidents respectifs, signé un partenariat. Une convention-cadre qui devrait renforcer la collaboration et l’efficacité de ces deux instances africaines de régulation. «Nos pays sont confrontés au développement des plateformes en ligne. Ce partenariat que nous souhaitons gagnant-gagnant se donne à lire dans des problématiques communes liées au secteur de la régulation des médias», a déclaré le président de la Hac, Germain Ngoyo Moussavou. «Il doit revêtir à mon sens plusieurs axes dont celui de renforcer nos échanges et mutualiser nos expériences communes sur les grands enjeux de la régulation audiovisuelle et numérique», a-t-il ajouté.

La convention concerne notamment le partage d’expertise technique des deux instances en matière de régulation audiovisuelle, la prospection et la réflexion communes quant aux réponses à apporter aux défis du numérique, la concertation relative aux implications respectives des deux instances au sein des réseaux de coopération auxquels elles prennent part ainsi que le partage d’expertises techniques en matière de suivi du pluralisme et d’outils de monitoring des programmes, tout comme l’appui mutuel en matière de renforcement des capacités des personnels des deux instances. «La construction des paysages médiatiques éthiques, pluralistes, libres aussi, ça ne se décrète pas et ça ne s’importe pas. Cela se construit, et pour cela nous devons avoir l’expertise, améliorer nos atouts, améliorer nos outils et partager une bonne pratique en termes de régulation», a déclaré Latifa Akharbach, de la Haca.

Par ailleurs présidente en exercice du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc), elle estime que la régulation des médias suscite de véritables attentes sur le continent africain. «La sécurité informationnelle, mais aussi les opportunités et les habilités du citoyen africain à bien utiliser la communication qu’elle soit classique ou numérique est un droit», a-t-elle souligné avant de féliciter Germain Ngoyo Moussavou pour avoir dit-elle, «donné un dynamisme exceptionnel en peu de temps à la présence multilatérale de la Hac du Gabon». Mais aussi, l’engament et les efforts pour ses contributions jugées pertinentes aux débats au sein du Riarc, depuis le retour actif de la Hac. Le partenariat conclu, note-t-on, est conclu pour une durée indéterminée et ne peut être révisé que par consentement mutuel entre les deux instances de régulation.

Commentaires

Dans le dossier

Activités de la Société Civile

Sondage

Nous suivre

Nos réseaux sociaux