Instituée en 2021 dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, la mesure de gratuité du transport public coûterait 13 milliards de FCFA à l’État chaque année. La facture pourrait pourtant grimper prochainement, d’autant que le gouvernement a l’ambition d’élargir à certaines villes de l’intérieur du Gabon cette mesure désormais inscrite dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Pour ce faire, Trans’urb, principal outil de l’État en la matière, nécessiterait plus d’accompagnement. Le sujet était au centre de la séance de travail présidée lundi 15 mai par le Premier ministre.
Selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, il s’est notamment agi, en présence du directeur général de la société et des différents responsables intervenant dans le dossier de «regarder le plan de déploiement qui est en œuvre, et comment faire pour mieux accompagner cet outil de l’État qui rend des services très importants aux Gabonais». «Avec les demandes accrues à l’intérieur du pays, nous devons tout faire pour accompagner Trans’urb qui est l’instrument principal dans ce domaine», a d’emblée indiqué le chef du gouvernement.
À la Primature, l’on précise que l’accompagnement dont devrait bénéficier Trans’urb concernera son organisation, son équipement et sa logistique.