Le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires, Michel Menga M’Essone, et sa suite ont visité hier samedi des réalisations du FEICOM à Mbalmayo.
Le séjour du ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires en terre camerounaise s’est achevée hier samedi par une visite de terrain à Mbalmayo. Après la journée d’échanges tenue vendredi à Yaoundé sur les mécanismes de financement de la décentralisation en vue du lancement prochain du Fonds de péréquation des communes du Gabon, Michel Menga M’Essone et sa suite sont allés visiter les réalisations du Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM) dans cette localité située à 50 km au sud de la capitale camerounaise. Au quartier Mbockulu, la délégation gabonaise s’est rendue au chantier de construction de « L’Ecole de mes rêves » où sort de terre un établissement scolaire inspiré du génie créateur de l’élève Frederick Essengue Ekwala qui a remporté un concours national organisé en 2018 par le FEICOM. D’après Murielle Marthe Teguel, chef de la cellule de la recherche, du développement et de l’innovation au sein de cet organisme public, ce projet qui met en avant les matériaux locaux est « une école chaleureuse et ludique où il fait bon vivre et apprendre ». Par la suite, Michel Menga M’Essone et sa suite ont été conduits par Dieudonné Zang Mba, maire de Mbalmayo, au Complexe marché-gare routière, une autre réalisation du FEICOM construite en plein cœur de cette ville. Toujours construite avec l’appui du FEICOM, il s’agit d’un centre commercial à la fois spacieux, aéré et sécurisé qui permet aux commerçants et aux transporteurs d’exercer en toute sérénité leurs activités. Le ministre de la Décentralisation, de la Cohésion et du Développement des territoires s’est dit satisfait de cette descente sur le terrain. « Nous notons que le type de réalisations du FEICOM expriment vraiment les attentes des populations. Elles correspondent à leurs besoins et je pense que les politiques que nous sommes, devons-nous en inspirer autant que possible pour que nos populations puissent aussi bénéficier de ce genre de réalisations. Ce qui nous amène ici au Cameroun, c’est de voir comment est-ce que ça fonctionne parce que nous avons envie de faire la même chose en les adaptant bien sûr au contexte gabonais. Chaque pays a un contexte et des besoins particuliers, mais il n’empêche que nous avons des dénominateurs communs, une histoire commune et des peuples communs. Nous sommes des frères. Les besoins que nous trouvons ici, il y en a un peu partout dans tous les pays de la sous-région, notamment au Gabon. L’impression est une impression de satisfaction. En tant qu’enseignant et ancien ministre de l’Education, ça me fait énormément plaisir. Parce que toutes les conditions sont réunies pour l’épanouissement des enfants », s’est réjoui Michel Menga M’Essone.